Gontran

C’est comment la vie, quand tu t’appelles Gontran ? C’est le genre de questions que j’aime me poser. D’une part, parce qu’il n’y a pas vraiment de réponse. La panoplie des solutions est infinie, je peux divaguer comme bon me semble et je peux ainsi placer que dix vagues, c’est beaucoup. D’autre part, parce que le potentiel comique est élevé et ce qui est bien élevé est plus agréable à fréquenter comme chacun sait. Surtout, et c’est peut-être le point névralgique, ces questions et leurs réponses absurdes tiennent l’esprit éloigné d’autres préoccupations, par exemple au hasard comme ça, la possibilité d’un dérapage vers une version nucléaire d’un conflit à l’est ou de la fin du monde par pénurie d’abeilles. Ainsi, l’évasion est préférable. Ce serait comment de vivre avec un boa, finalement est-ce qu’une vie de chat est si agréable, n’a-t-on pas surestimé le quinoa, existe-t-il une conférence internationale des volets roulants. Mais cette évasion-là, je l’avoue, c’est la version chic. La vérité, je vous la dis sans détours, c’est que le monde s’écroule et que nous regardons Netflix.

Et bien le bonsoir à tous les Gontran.

13.05.2022