Et si le luxe, c’était l’inutile ?
Et si le luxe, c’était l’inutile ?
C’était écrit « Trump, à la conquête du monde ». J’ai lu « Trump, à la conquête de la fin du monde ». Et je ne pense pas pouvoir mettre ce lapsus de lecture sur le compte de la presbytie. Pour le coup, j’aurais préféré.
Petit à petit, je nous vois, tous autant que nous sommes, partir à la conquête désespérée de… de… et bien de notre quotidien, pardi, de notre bulle. Et construire chaque jour un peu plus solidement le ciment d’une société du repli. Pourtant, nulle envie de tomber dans une quelconque nostalgie. Je n’ai jamais spécialement adhéré à la thèse qui assène que c’était mieux avant – bon, sauf pour les coquelicots, j’aimais beaucoup les coquelicots. Pire : je n’ai pas l’ombre d’une idée de solution à proposer, prise dans ma propre roue de repli. En revanche, je peux vous proposer quelques mots. Ils ne résoudront probablement rien, ils n’ouvriront aucun chakra particulier, ils auront uniquement le mérite de l’inutilité. Quel luxe.
10.03.2025
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